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Emission Les experts - helena morna - mercredi
25.01.2012. a 14 /15h30
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Terre d'école à la COP22 - Marrakech
Présentation Terre d'école 2016
Cérémonie traditionnelle à Kintélé
Collaboration avec le Ministère de l’agriculture et de l’élevage
Terre d’école à la COP 21, Paris, 2015
Qu’est-ce que Terre d’école ?
Florence BRUNOIS - Ethnologue CNRS
L'établissement Terre d'école
Terre d'école aux Jeux africains, Brazzaville 2015
Terre d’école à Bahrein
Participation au Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux, Rabat, 2013
Terre d’école reçue au Bénin
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Terre d’école, partenaire et invitée d’honneur du Pavillon des Lettres d’Afrique, des Caraïbes et Pacifique
Livre Paris, Parc des expositions, Porte de Versailles du 16 on 19 mars 2018.
Terre d’Ecole sera présente sur le stand F90, Hall 1. Elle organisera des ateliers déclinés de son programme éducatif alliant cours académiques et cours dédiés au développement durable, avec la présence de nombreux enfants.
Terre d’Ecole construit un premier établissement de 600 élèves internes à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université : pôle d’excellence qui accueillera vingt mille étudiants.
“La vocation de Terre d’Ecole est d’engager les enfants dans la protection de leurs valeurs et leurs traditions, mais aussi de faire savoir au monde qu’il est impératif de se mobiliser pour protéger l’environnement. Je suis très heureuse d’accueillir tous les enfants qui le désirent sur notre stand du salon du livre ” déclare Madame Maylin, présidente de Terre d’Ecole.
Une table-ronde sur le thème Le jour où l’éducation sauvera l’humanité aura lieu samedi 17 mars de 15h à 16h, avec la participation de Mr Pierre André Wiltzer, ancien ministre de la coopération, Mme Florence Brunois, anthropologue, Mme Yamina Benguigui, ancienne Secrétaire d'état à la Francophonie, un représentant de l'Unesco
Modération : Mme Marie-Charlotte Bolot, Terre d'école
www.terredecole.com
Pour toute information complémentaire, écrire à contact@terredecole.com

Table-ronde Le jour où l’éducation sauvera l’humanité
Ecole et écologie :
Vers un nouveau modèle éducatif - Amener à des regards croisés sur des expériences en cours - Valoriser l’éducation comme vecteur d’attitudes écoresponsables - Mise en avant de Terre d’école comme modèle novateur et original…
Intervenants :
Mr Pierre André Wiltzer, ancien ministre de la coopération, Mme Florence Brunois, anthropologue, Mme Yamina Benguigui, ancienne Secrétaire d'état à la Francophonie, un représentant de l'Unesco
Modération : Mme Marie-Charlotte Bolot, Terre d'école
Table-ronde organisée par Terre d'école
Endroit : Livre Paris
Porte de Versailles
Pavillon des Lettres d’Afrique, des Caraïbes et Pacifique
Stand F90 Hall 1
Durée : de 15h à 16h
Date : 17 mars

LE « ONE PLANET SUMMIT » -Le sommet verra-t-il la mise en œuvre effective du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ?
La Ville Lumière qui a vu l’adoption de l’accord sur le climat qui porte son nom, cela fait deux ans déjà, abrite cette semaine le sommet « One Planet Summit » à l’initiative du président Emmanuel Macron dans le but de remobilisation des finances en faveur d’une réelle mise en oeuvre de l’Accord de Paris. Mais, encore une fois, la voix de l’Afrique portée par le président Denis Sassou N’Guesso, va-t-elle porter ? Son plan de sauvetage, à travers l’économie verte, du Bassin du Congo, le second poumon de la planète après l’Amazonie, va-t-il, enfin décoller ?
Tout le gotha de la haute finance internationale, des chefs d’Etat et de gouvernement, de hauts responsables institutionnels et privés, des ONG, des experts et des stars de tous bords, des acteurs de la société civile et des représentants des médias doivent tous se mobiliser pour la réussite de ce sommet capital et des forums qu’il abrite et faire travailler les acteurs engagés sur la mise en œuvre de projets d’une manière extrêmement concrète, comme l’affirme l’Elysée. Ce concret recherché et cette volonté ferme de passer au stade de l’exécution, ainsi que les initiatives qui seront décidées cette semaine, devraient répondre aux attentes de tout un continent qui a fait du « Fonds Bleu » la tête de pont de son action en matière de lutte contre le réchauffement climatique et qui, après avoir pris des engagements sérieux, attend toujours des preuves de la solidarité et de la coopération promises.
Suite au retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris qui porte un coup au financement en faveur du climat, Washington étant le premier contributeur au GIEC et au Fonds vert pour le Climat, il était impératif de relancer la mobilisation des acteurs concernant les financements publics et privés. Après trois ans de stabilité relative, les émissions de CO2 liées aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), responsables de l’essentiel du réchauffement, sont reparties à la hausse. Il est, en effet, crucial d’assurer le financement d’une économie décarbonée, notamment en assurant des transferts entre le Nord et le Sud à travers des mécanismes comme le Fonds vert pour le climat et le Fonds bleu du Bassin du Congo pour l’Afrique. Le constat au lendemain de la COP 23 est sans appel : les efforts en matière de financement sont aujourd’hui insuffisants pour parvenir aux engagements de l’accord de Paris.
Aussi, le sommet de ce mardi 12 décembre doit contribuer grandement à fixer les modalités de financement d’une économie dé-carbonée sachant que les 100 milliards de dollars annuels promis aux pays émergents d’ici à 2020 constituent une petite part de l’ensemble des financements nécessaires pour réaliser une transition climatique au niveau mondial. Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, lancé par le président Denis Sassou N’Guesso le 15 novembre 2015 à Marrakech, en plein travaux de la 22e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui porte sur la préservation du deuxième poumon de la planète et concerne une douzaine de pays au cœur de l’Afrique a fait du chemin depuis et mérite toute l’attention du sommet.
En fait, si l’enjeu principal du sommet de Paris est de promouvoir un cadre qui permette de diriger les financements publics et privés vers des investissements verts, ce fonds bleu pour le Bassin du Congo qui représente à lui seul 220 millions d’hectares de forêts et qui vise à renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux de cette région, devrait être en tête de liste des préoccupations et des projets de financement. Ce bassin intègre, en effet, ce que la Commission économique pour l’Afrique a défini comme «l’économie bleue en garantissant des solutions tant au niveau économique qu’environnemental».
Le Fonds bleu propose des subventions renouvelables chaque année de 100 millions d’euros avec des engagements sur le long terme ; œuvrant pour la protection de l’environnement et pour la réduction des effets du réchauffement climatique dans la région. Projet de développement durable qui va au-delà de la simple gestion concertée et responsable des écosystèmes forestiers du deuxième poumon écologique de la planète, il doit promouvoir l’éclosion d’une économie bleue en Afrique centrale.
Le Fonds bleu est un programme de paix
« Le Fonds bleu est un programme de développement et d’intégration économique, puis de règlement des problèmes de pauvreté. Bref, c’est un programme de paix », a déclaré le président congolais, initiateur du projet. L’initiative, a deux grandes ambitions : la préservation des forêts et des eaux du Bassin du Congo, mais aussi aider les populations de près de 100 millions d’âmes à accéder à une meilleure qualité de vie. Elle s’inspire du Fonds vert pour le climat de l’ONU et vient proposer des projets visant à préserver les eaux et forêts et à favoriser le développement local et l’économie bleue : amélioration des voies navigables, construction de petits barrages ou de systèmes d’irrigation, essor de la pêche, de la pisciculture, de l’écotourisme.
Le chef d’Etat Congolais et porte-parole de ses pairs africains pour le développement durable est connu depuis des décennies pour son combat pour la protection de l’environnement et le développement durable sur le continent. Les actions inlassables, les conseils prodigués, les pistes proposées et les initiatives prises, toujours inspirés des grands principes de la sagesse et du génie africain, constituent une richesse indéniable, une vraie banque de données où puiser les voies et moyens de réaliser les objectifs d’aujourd’hui. Cette vision dont les éléments ont été égrenés au fil des ans est à l’origine du lancement du Fonds bleu mais bien des initiatives innovantes avaient vu le jour avant ce projet fédérateur.
A la veille de son départ pour le sommet climatique de Copenhague en 2009, le Président avait présenté, à la Galerie Congo de Brazzaville, des ouvrages consacrés aux défis du développement durable et à la place du continent dans l’avenir de la planète. Publiés par Les Editions Jacques Marie Laffont et Les Portes du Soleil sous la direction de Maria Maylin, les deux livres « L’Afrique : enjeu de la planète » et « Gondwana et l’arbre des ancêtres » - parlent du rôle que l’Afrique va devoir jouer dans la bataille qui s’engage pour l’avenir de la planète. Si le premier ouvrage est une réflexion sur le rôle de l’Afrique à l’heure où le monde se fragilise à cause du réchauffement climatique, le second, sous la forme plus plaisante d’un conte, est une bande dessinée « destinée à raconter aux enfants l’importance des arbres et leur rôle essentiel dans la préservation de la vie sur terre ».
«Terre d’Ecole» une initiative pour l’Afrique
Autre initiative du président qui devrait faire école sur l’ensemble du continent, et même plus loin, est le projet « Terre d’Ecole ». Parti d’une idée lancé par le chef d’Etat, notamment que l’école publique devrait être adossée à un champ pour initier les enfants et les jeunes et leur apprendre à s’occuper de leur terre tout en veillant à l’acquisition du savoir. Il s’agit, en effet, de les préparer aux défis du développement durable.
Le projet est en passe de devenir l’embryon d’un vrai réseau « TDE » en Afrique vu l’intérêt et l’enthousiasme que ne cessent de susciter son-projet phare de campus de Kintélé, près de Brazzaville, et les activités de labellisation des écoles « vertes ». Sûr de la crédibilité de son action, le président aime à répéter qu’au « moment où se pose le problème du changement climatique à l’échelle du monde l’Afrique peut se présenter, comme je le dis souvent, comme une solution et non pas comme un problème ». L’implication du Maroc qui était dûment représenté, le 9 mars dernier à Oyo, la ville natale du président Sassou N’Guesso, au cœur de la forêt tropicale qui a abrité la signature de l’accord créant le Fonds, a activement contribué à l’accélération de la mise en œuvre du projet, implication qualifiée de première illustration de « l’Afrique en action » prônée par le Souverain marocain.
Le Fonds bleu a été désigné comme dossier prioritaire par et pour le continent africain. Il a pour objectif la redéfinition des bases de l’économie de la région du bassin du Congo, en passant de l’exploitation des forêts à un développement durable et innovant autour des eaux du Congo et de ses affluents. En plaçant la question de l’exploitation de l’eau, en tant que fondement d’une justice climatique, au centre des enjeux de paix et de stabilité, il permettra ainsi d’assurer la prospérité des nations, l’épanouissement des individus et la préservation de l’environnement. Mais, l’urgence autour de cette priorité sera-elle comprise et prise en compte cette semaine à Paris, ou faudra-t-il attendre la prochaine échéance à San Francisco, en 2018, pour en parler encore ?
Le succès du One Planet Summit et ses résultats seront jugés à l’aune de la priorité accordée par la communauté internationale à de grands projets comme le Fonds bleu qui concerne le devenir, voire la survie même, du poumon de l’Afrique, le continent de toutes les promesses, et qui attend que le reste du monde tienne d’abord les siennes. Il y va de l’avenir de tous.
Abdou Akdim Senior Editor

Terre d’Ecole, précurseur des recommandations de l’Appel de Rabat
L’Appel de Rabat qui a couronné les travaux du séminaire international sur le financement de l’éducation, organisé du 5 au 7 Décembre courant par la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), constitue une vraie feuille de route pour l’éducation dont les recommandations viennent conforter et confirmer la pertinence du projet Terre d’Ecole (TDE) lancé à Kintélé, près de Brazzaville.
Le séminaire organisé en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale du Maroc a permis à une centaine de participants de pays francophones de débattre, trois jours durant, des mesures et moyens de nature à renforcer et améliorer les mécanismes du financement durable de l’éducation, comme préconisé par la Déclaration d’Incheon.
TDE a, encore une fois, été au cœur de l’action pour décliner sa stratégie et faire connaître les réponses qu’elle apporte aussi bien au niveau du programme éducatif qu’elle propose qu’en matière de financement et qui s’inscrivent directement dans les efforts visant la réalisation de l’objectif primordial relatif à l’éducation du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030 (ODD4).
Confirmant son statut d’acteur innovant de l’éducation et du développement durable en Afrique, Terre d’Ecole apporte une participation active en tant que force de proposition, mais également d’exécution, lors des grands évènements œuvrant pour une éducation équitable, inclusive et de qualité pour tous.
Au terme des travaux du séminaire, TDE et les responsables de la CONFEMEN ont convenu de se retrouver au siège de la Conférence Ministérielle, à Dakar, pour poursuivre le dialogue et entamer une coopération effective au profit de l’éducation en Afrique. Le campus-pilote de Kintélé ainsi que le programme de labellisation Terre d’Ecole seront à l’ordre du jour.
Avec le travail réalisé en marge des travaux de Rabat et la crédibilité et la pertinence de son approche, le projet a, encore, gagné en notoriété et suscité l’intérêt au-delà du continent, dans d’autres pays de l’espace francophone, notamment le Cambodge, dont la Secrétaire d’Etat à l’éducation, Mme. Sœur Socheata, a tenu à avoir le maximum de détails sur le fonctionnement et l’action de TDE.
Les représentants de l’UNESCO, l’ISESCO, l’OIF, la BAD, le CRES (Consortium pour la Recherche Economique et Sociale), et autres organismes ont également pris part au séminaire rehaussé par la participation de plusieurs ministres d’Afrique et d’ailleurs.
Menara.ma

Terre d’Ecole à la COP23 : 2017 l’année de la Concrétisation
L’année 2017 est une année décisive, l’année de la concrétisation avec la signature, le 15 mai dernier à Pointe –Noire, du protocole d’accord entre le réseau Terre d’Ecole (TDE) et ses partenaires institutionnels et privés pour la construction de son complexe scolaire à Kintélé et la labellisation de l’école de la Fraternité de Brazzaville qui devient le premier établissement scolaire portant son label, a affirmé la présidente du projet, Mme. Maria Maylin, dans le cadre de la journée de l’éducation de la COP23 à Bonn.
Revenant sur le bilan de la Fondation TDE depuis l’édition de la COP de Marrakech, Mme. Maylin a dressé la liste des actions menées depuis le début de l’année et dont le point d’orgue a été la signature, sous la présidence du chef d’Etat de la République du Congo, le Président Denis Sassou N’guesso, de l’accord de la mise en œuvre du projet de campus de TDE près de Brazzaville avec les responsables du groupe pétrolier Total EP, Congo, Chevron Overseas, la Société Nationale de Pétrole Congo et l’Etat Congolais.
Cette cérémonie dans la capitale économique du Congo est une étape cruciale dans l’avancement du projet Terre d’école. Elle marque, en effet, l’engagement concret et financier de plusieurs parties prenantes pour la bonne réalisation des travaux de construction du campus de Kintélé.
« Nous avons voulu que cet établissement soit un modèle, la référence d’un réseau que nous espérons à terme, implanter sur tout le continent », affirme Mme. Maylin.
Deuxième point de fierté pour la présidente, le lancement d’un réseau Terre d’Ecole à travers la labellisation d’établissements scolaires existants, car les moyens manquent pour bâtir de nouveaux campus. Les locaux de ces écoles seront rénovés afin de respecter des normes d’hygiène et de sécurité et devront intégrer les pré-requis établis par le label reconnu par la COP.
Le premier fleuron de ces écoles labélisées est l’Ecole de la Fraternité, à Brazzaville, opération menée dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, et qui ne manquera pas de faire école aussi bien au Congo que dans d’autres pays du continent.
Le projet éducatif et pédagogique de TDE allie au programme national académique du pays, une éducation permettant de sensibiliser les enfants, de manière concrète à la préservation de l’environnement en particulier par la compréhension et l’application des connaissances de la culture des plantes pratiquées par leurs parents et grands parents.
Le Campus pilote de Kintélé en chiffres :
•14 hectares de terrain dont 10 hectares de forêt aménagée : place de marché, parcours santé…
• Plus de 10 000 m2 de bâtiments : salles de classes, infirmerie, pavillons d’hébergement, centre de conférences, zone d’activités sportives
• 1 restaurant scolaire pour plus de 2 000 repas par jour
• 1 hectare de champs pédagogiques
• 600 élèves internes répartis dans 28 salles de classes du primaire à la terminale
• Plus de 40 enseignants
• Plus de 30 emplois de proximité créés : entretien des champs, de la forêt, surveillants, personnel d’entretien, de sécurité
Alors que le rideau tombe à Bonn sur la COP23 et que les regards se tournent déjà vers Katowice, au sud de la Pologne ou se tiendra l’édition suivante, le projet TDE continue de susciter l’intérêt et l’adhésion des intervenants qui voient en cette initiative africaine une contribution majeure du continent et une des réponses les plus pertinentes au défi que la communauté internationale tente, tant bien que mal, de relever car il s’agit tout simplement de sauver la planète, et par la même l’espèce humaine.
Et si la tenue de la Conférence du Climat en 2018, en plein cœur de l’industrie du charbon en Pologne, est un symbole fort auquel beaucoup veulent bien croire comme un tournant irréversible dans la transition des fuels fossiles vers des sources d’énergie renouvelables et plus propres, la prudence reste de mise parce que la mise en œuvre de l’Accord de Paris et du programme d’action arrêté à Marrakech l’an dernier, est loin d’être acquise.
A TDE, on n’attend pas. Après une année 2017 chargée de rebondissements, l’équipe menée par la Présidente, Mme. Maylin, a été sur tous les fronts pour expliquer et convaincre sur la viabilité du projet, sa pertinence et à quel bel avenir il est promis. Aussi bien à l’aise dans les grands forums mondiaux qu’aux fins fonds de l’Afrique, elle assène ses arguments et ses résultats sur le terrain et arrive à mobiliser autour de son projet et de sa passion contagieuse qui est devenue celle de tout un continent. TDE est décliné ainsi pour tous, des chefs d’Etats et de gouvernements aux écoliers, en passants par les institutions, les associations, les experts, les think-tanks, les enseignants, les entreprises, les financiers ainsi qu’aux représentants de l’ensemble de la société civile.
On fait appel à Mr. Nicolas Hulot, qui a été adoubé ambassadeur du projet depuis la COP21, ainsi qu’à une pléiade de fervents défenseurs de divers horizons et le message semble bien passer.
Les partenaires privés sont enthousiastes et s’engagent à accompagner le projet. TERRE D’ECOLE nous sied particulièrement. Il conforte nos principes et nos engagements en tant qu’entreprise responsable, déclare le Directeur Général de Total EP Congo, Mr. Pierre Jessua. Repenser nos modes de fonctionnement comme le propose TDE, c’est aussi répondre aux nécessités de mieux se comprendre, d’accepter les différences des uns et des autres avec comme seul dénominateur commun d’accéder à l’apprentissage multiforme et donner une ouverture illimitée aux sources du savoir, qu’il soit ancestral ou ancré dans la vie moderne. Investir dans ces domaines, c’est croire en l’avenir, aux lendemains meilleurs même si le contexte actuel est difficile.
Pour Mr. Francois Durpaire, spécialiste en sciences de l’éducation, qui accompagne le projet depuis ses débuts, le contenu est très original parce que beaucoup d’écoles sont construites en Afrique dans un contexte de forte demande scolaire liée au contexte démographique, là, l’idée était de prendre son temps pour bâtir un projet éducatif. On le résume par cette formule “ une école, un champ ”, c’est à dire établir une dimension éco-citoyenne dans la tête et le comportement des enfants.
Cet agrégé d’histoire et maitre de conférences explique que, depuis des années, il s’était fait l’idée que les deux piliers de tout développement africain sont l’agriculture et l’éducation. Ils sont là réunis dans un seul et même projet. La deuxième dimension qui l’a séduit était la destination de ce projet éducatif. Notamment, l’idée de mixité sociale au sein de cette école.
On a coutume de dire qu’il faut se soucier de quelle planète nous laissons à nos enfants, mais il faut également se préoccuper de quels enfants on laisse à notre planète, aime-t-il à dire. Il faut que ce soit une génération à la fois consciente de la nécessité de la préserver, mais aussi qui ait, dans ses comportements, les réflexes des équilibres nécessaires avec la planète.
TDE montre la voie pour l’Afrique, estime le Secrétaire général des Cités et gouvernement locaux unis d’Afrique (CGLUA), Mr. Jean-Pierre Elong Mbassi. Face aux défis de la mondialisation, chaque enfant d’Afrique doit avoir les moyens de prendre en mains son avenir. L’Afrique doit non seulement préserver son environnement mais devenir le champion des technologies vertes et du développement durable, ce qui lui permettra de reprendre en mains son destin. Un destin qui passe par la préservation de sa terre nourricière, par la protection de ses écosystèmes et de la biodiversité.
L’agriculture vivrière est une des conditions et la clé de voûte du développement durable. Son développement passe par une meilleure connaissance des plantes nourricières, une connaissance qui prend ses racines au sein même de l’école, un savoir qui s’inscrit dans une démarche pédagogique conjuguant tradition et modernité précise Mr. Mbassi.
«Notre vision a été de créer un campus scolaire éco-responsable, homogène et intégré dans son environnement régional et culturel avec une forte identité visuelle», explique Mr. Mohamed Dadda, du Cabinet d’architectes « JLA » de Rabat chargé de la réalisation des plans du Campus de Kintélé, prés de Brazzaville.
Pour l’architecte, Il s’agit d’offrir aux enfants d’Afrique un cadre pour étudier qui soit à la fois à la moderne, adapté aux enseignements et ouvert sur son environnement. Il était important pour nous d’être associés à la conception de ce campus et ainsi d’apporter notre pierre à l’édifice d’une meilleure éducation pour tous.
Cet objectif a mobilisé toute notre équipe parce TDE a posé dès le début de la conception des critères environnementaux aussi bien pour le choix des matériaux que pour une gestion optimisée de l’eau et l’utilisation d’énergie propre et renouvelable, a précisé Mr. Dadda.
En attendant l’ouverture officielle du campus modèle de Kintélé, qui devrait essaimer et faire des petits partout en Afrique, c’est Mr. Evariste Ikapi, le chef du village qui ne cache pas l’ espoir et l’orgueil d’abriter le projet qui aura le dernier mot. « Il offrira à nos enfants un cadre d’éducation exceptionnel qui privilégie l’environnement, aussi bien grâce aux travaux pratiques d’agriculture qu’en favorisant les liens avec les populations locales. »
Par Mr. Abdou Akdim, Senior Editor
Menara.ma